Le rôle crucial du constat de commissaire de justice en cas d’adultère

Lorsque l’on parle d’adultère, on évoque une situation délicate et souvent difficile à prouver. Dans ce contexte, le constat de commissaire de justice peut jouer un rôle crucial pour apporter la preuve de cette infidélité et constituer ainsi un élément décisif dans une procédure de divorce. Le présent article vous présente les démarches à effectuer pour obtenir un constat qui sera dressé par un commissaire de justice, ainsi que l’utilité de ce document dans le cadre d’un litige.  

Par Maître Bruno ALMOUZNI, publié le 02/05/2023

Pourquoi faire appel à un commissaire de justice/huissier de justice pour un constat d’adultère ?


Le recours à un commissaire de justice est essentiel pour établir un constat d’adultère, car il s’agit d’un professionnel habilité à dresser des constats ayant une valeur juridique certaine. Le constat qui doit en cette circonstance établir la preuve de faits juridiques doit permettre de rapporter une preuve de façon opportune et licite :

– la preuve porte sur différents éléments de faits qui constituent des indices pouvant laisser supposer une relation adultère et donc la violation de l’obligation de fidélité visée par l’article 212 du Code civil (ex vêtements féminins chez l’amant)

– le constat doit être licite et respectueux des droits fondamentaux tel que le respect de la vie privée. Ainsi, le seul moyen de réaliser u constat d’adultère non constitutif d’une violation de domicile ou d’une atteinte à la vie privée est d’obtenir une autorisation du juge. Dans ce cas, le droit à la preuve prévaut sur le respect de la vie privée pour que la faute puisse être prouvée et pour emporter la conviction du juge en établissant l’infidélité d’un des époux.

En effet depuis la loi du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce, l’adultère n’est plus une cause automatique du divorce, mais une cause facultative soumise à l’appréciation du juge. Le constat d’adultère reste malgré tout utilisé dans le cadre des procédures de divorce dans la mesure où la violation du devoir de fidélité énoncé par le Code civil est constitutive d’une faute qui doit donc être prouvée.

Les autres moyens de preuve sont souvent difficiles à obtenir, on peut citer parmi ceux-ci :

– les attestations, pages des réseaux sociaux, SMS ou courriels peuvent être produits à condition qu’ils n’aient pas été obtenus par violence ou fraude.

– les conversations téléphoniques : l’enregistrement téléphonique à l’insu de son auteur est un procédé déloyal qui ne pourra être accepté par le juge, mais un message vocal laissé sur un répondeur sera quant à lui recevable.

– les correspondances entre l’époux fautif et le tiers, les témoignages.

Le constat reste le moyen de preuve recevable à la disposition de l’époux qui souhaite engager une procédure de divorce pour faute.

Comment se déroule un constat d’adultère ?

Le recours à un commissaire de justice est essentiel pour établir un constat d’adultère, car il s’agit d’un professionnel habilité à dresser des constats ayant une valeur juridique certaine. Le constat qui doit en cette circonstance établir la preuve de faits juridiques, doit permettre de rapporter une preuve de façon opportune et licite :

– la preuve porte sur différents éléments de faits qui constituent des indices pouvant laisser supposer une relation adultère et donc la violation de l’obligation de fidélité visée par l’article 212 du Code civil (ex vêtements féminins chez l’amant)

– le constat doit être licite et respectueux des droits fondamentaux tels que le respect de la vie privée. Ainsi, le seul moyen de réaliser u constat d’adultère non constitutif d’une violation de domicile ou d’une atteinte à la vie privée est d’obtenir une autorisation du juge. Dans ce cas, le droit à la preuve prévaut sur le respect de la vie privée pour que la faute puisse être prouvée et pour emporter la conviction du juge en établissant l’infidélité d’un des époux.

En effet depuis la loi du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce, l’adultère n’est plus une cause automatique du divorce, mais une cause facultative soumise à l’appréciation du juge. Le constat d’adultère reste malgré tout utilisé dans le cadre des procédures de divorce dans la mesure où la violation du devoir de fidélité énoncé par le code civil est constitutif d’une faute qui doit donc être prouvée.

Les autres moyens de preuve sont souvent difficiles à obtenir, ont peut citer parmi ceux-ci :

– les attestations, pages des réseaux sociaux, SMS ou courriels peuvent être produits à condition qu’ils n’aient pas été obtenus par violence ou fraude.

– les conversations téléphoniques : l’enregistrement téléphonique à l’insu de son auteur est un procédé déloyal qui ne pourra être accepté par le juge, mais un message vocal laissé sur un répondeur sera quant à lui recevable.

– les correspondances entre l’époux fautif et le tiers, les témoignages.

Le constat reste le moyen de preuve recevable à la disposition de l’époux qui souhaite engager une procédure de divorce pour faute.

Comment se déroule un constat d’adultère ?

Le constat qui doit être effectué au domicile d’un tiers porte atteinte au droit au respect de sa vie privée et au domicile de cet occupant ; pour ces raisons, le constat ne sera licite qu’à la condition d’être autorisé par un juge et d’obéir à certaines modalités.

Ainsi, le commissaire de justice porteur d’une telle décision (ordonnance sur requête exécutoire sur minute) ne pourra se voir reprocher une quelconque violation de domicile.

De même, un tel constat devra être autorisé par un juge s’il doit intervenir au domicile conjugal et ne pourra être autorisé de nuit, le juge étant tenu au respect des heures légales.

Pour faciliter un tel constat il convient de fournir un maximum d’informations sur la situation au commissaire de justice en charge de cette mission, notamment les éléments permettant de localiser et identifier les personnes concernées (adresse précise, véhicule, photographies…).

Une fois les éléments de preuve réunis, le commissaire de justice rédige un constat détaillant les faits constatés, la méthodologie employée et les preuves obtenues.

Ce document revêt une valeur juridique importante en cas de litige.

Précisons également qu’à l’occasion de ces constatations l’époux fautif ou le tiers reconnaissent très souvent spontanément les faits reprochés.

Quelle est la valeur juridique d’un constat d’adultère ?

Le constat est un document officiel reconnu par les tribunaux et qui peut avoir une valeur probante significative dans le cadre d’une procédure judiciaire.

En effet, il est considéré comme une preuve recevable par un juge et peut donc être produit afin de prouver l’existence d’un adultère.

Quelle est l’utilité du constat d’adultère dans une procédure de divorce ?

Dans le cadre d’une procédure de divorce, le constat d’adultère peut constituer un élément décisif pour déterminer les responsabilités et les conséquences financières du divorce. En effet, si l’adultère est démontré notamment grâce au constat, il pourra :

– permettre au conjoint victime de demander le divorce pour faute et ainsi obtenir réparation du préjudice subi ;

– influencer la décision du juge en matière de prestation compensatoire, de pension alimentaire et de partage de biens communs ;

– avoir un impact sur l’exercice de l’autorité parentale et la résidence des enfants.

Pour ces raisons, il est crucial de disposer d’un constat d’adultère solide et irréprochable pour mettre toutes les chances de son côté lors d’une procédure de divorce.

Le constat de commissaire de justice en cas d’adultère est par conséquent un outil précieux pour apporter la preuve de cette infidélité et ainsi constituer un élément déterminant dans une procédure judiciaire, notamment en cas de divorce.  

Le constat qui doit être effectué au domicile d’un tiers porte atteinte au droit au respect de sa vie privée et au domicile de cet occupant ; pour ces raisons le constat ne sera licite qu’à la condition d’être autorisé par un juge et d’obéir à certaines modalités.

Ainsi, le commissaire de justice porteur d’une telle décision (ordonnance sur requête exécutoire sur minute) ne pourra se voir reprocher une quelconque violation de domicile.

De même, un tel constat devra être autorisé par un juge s’il doit intervenir au domicile conjugal et ne pourra être autorisé de nuit, le juge étant tenu au respect des heures légales.

Pour faciliter un tel constat il convient de fournir un maximum d’informations sur la situation au commissaire de justice en charge de cette mission, notamment les éléments permettant de localiser et identifier les personnes concernées (adresse précise, véhicule, photographies…).

Une fois les éléments de preuve réunis, le commissaire de justice rédige un constat détaillant les faits constatés, la méthodologie employée et les preuves obtenues.

Ce document revêt une valeur juridique importante en cas de litige.

Précisons également qu’à l’occasion de ces constatations l’époux fautif ou le tiers reconnaissent très souvent spontanément les faits reprochés.

Quelle est la valeur juridique d’un constat d’adultère ?

Le constat est un document officiel reconnu par les tribunaux et qui peut avoir une valeur probante significative dans le cadre d’une procédure judiciaire.

En effet, il est considéré comme une preuve recevable par un juge et peut donc être produit afin de prouver l’existence d’un adultère.

Quelle est l’utilité du constat d’adultère dans une procédure de divorce ?

Dans le cadre d’une procédure de divorce, le constat d’adultère peut constituer un élément décisif pour déterminer les responsabilités et les conséquences financières du divorce. En effet, si l’adultère est démontré notamment grâce au constat, il pourra :

– permettre au conjoint victime de demander le divorce pour faute et ainsi obtenir réparation du préjudice subi ;

– influencer la décision du juge en matière de prestation compensatoire, de pension alimentaire et de partage de biens communs ;

– avoir un impact sur l’exercice de l’autorité parentale et la résidence des enfants.

Pour ces raisons, il est crucial de disposer d’un constat d’adultère solide et irréprochable pour mettre toutes les chances de son côté lors d’une procédure de divorce.

Le constat de commissaire de justice en cas d’adultère est par conséquent un outil précieux pour apporter la preuve de cette infidélité et ainsi constituer un élément déterminant dans une procédure judiciaire, notamment en cas de divorce.  

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